Monday, April 6, 2009

Fournisseur d'accès à Internet ou fournisseur de contenu?

C'est la question qui faut poser aux grand maitre des télécommunications au Québec que sont Vidéotron et Bell Canada. Depuis quelques temps (des années peut-être) on entends parler de "net neutrality" en long et en large. On dirait que les fournisseurs principaux mettent de coté le principe de neutralité.

Depuis la fameuse convergence des médias, l'habitude est prise que lorsque qu'on dispose de médias, on fait de la pub pour nos autres dedans, on réutilise les ressources, après tout on sauve de l'argent? C'est vraiment le principe de "s'aider soi-même" en tant que corporation.

Maintenant les gens s'obstinent avec les grandes compagnies à savoir si le net devrait rester neutre ou pas. Évidemment, pour faire de l'argent il faut contrôler le tout. La neutralité ne rapporte pas beaucoup. Heureusement ici nous avons le CRTC qui gère le contrôle, ce qui permet d'empêcher les abus. OK, ces gens la sont peut-être corrompus à certain point, et poussent des valeurs autres que ce que le peuple veut vraiment, mais peut importe le principe en lui-même est bon. Un pays qui protège son peuple à l'intérieur de ses lignes est bon.

Maintenant, qu'arrive-t-il si les géants fournisseurs que nous connaissons se redéfinissent. Qu'arrive-t-il si par exemple, si Vidéotron voit l'accès la Internet qu'il offre comme sa propre publication? Comme TVA et le journal de mourial sont des publications. Les défenseurs de la neutralité veulent, et avec raison, qu'Internet soit comme les canaux de TV sur le câble, comme la liberté de presse, le tout défendu (maladroitement) par le CRTC. Nous qui somment habitué à Internet on voit ça comme un média, comme le papier journal, comme les ondes qui transmettent les postes de tivi.

Mais si Vidéotron se redéfini, et se dit : "Nous ne sommes plus un fournisseurs d'accès à Internet, mais un fournisseur de contenu. Allez voir ailleurs si vous voulez du vrai Internet".

Si vous croyez que ma fiction est fictive, voyez pourquoi je tombe en bas de ma chaise quand je lis le rapport remit au CTRC par Vidéotron; mon interprétation me donne une sévère impression de "Vidéotron croit qui sont des fournisseurs de contenus et non d'Internet".

Si faire payer un utilisateur pour la bande passante équivaut à limiter l’accès aux contenus, il faudrait conclure que faire payer un lecteur pour un journal équivaut à limiter l’accès à l’information. C’est un non sens évident. L’UDC est tout aussi peu convaincante eu égard à l’impact des solutions techniques sur l’accès aux contenus.

Source: le .zip de Québécor sur la page du CRTC
Ne vous tromper pas, cette analogie est difficile à percer, car le message que j'en ressors n'est pas au premier niveau. Mais logiquement ça se debug :
Si P est faire payer une utilisateur pour la bande passante
Et Q est limiter l'accès au contenu
et que N est faire payer un utilisateur pour un journal
et que M est limite l'accès à l'information

Dans un média, le contenu c'est de l'information. M=Q.

Ils affirment donc que (P => Q) <=> ( N => Q). OK chu d'accord, mais s'ils affirment ça, ça veut donc dire logiquement que P et N ont le même sens rhétorique. C'est une analogie, c'est le but d'utiliser le même sens logique, chu encore d'accord.

DONC logiquement, ça veut dire qu'ils affirment l'équivalence P <=> N. En d'autres sens, vendre l'accès à Internet pour Videotron, c'est comme vendre et distribuer un journal.

On voit donc que pour Vidéotron, Internet semble être une PUBLICATION de Québécor ET NON un lien vers un réseau plus grand. Si jamais le CRTC adhère à cet idée, qui est totalement mal saine, on ne dira pas adieu au net neutrality, mais adieu aux fournisseurs d'accès à Internet d'envergure, on aura que des fournisseurs de contenus, des "publishers".

Eh oui, chu rendu que je fais du reverse-engineering de mentalité corporative. Je crois misé juste, surtout si le texte à été rédigé en groupe. On ne laisse pas une logique qu'on traite de "non sens évidant" erronée dans un texte écrit à plusieurs.

Par contre, si vous leur demander "voulez-vous tuer la net neutralité?" ils vont vous répondre par la vérité : "non", mais sans mentionner que dans le fond, ils veulent juste pas en faire partie.